Appétence
Bien avant de paraitre en chairs et corps mêlés
Nos esprits extatiques s’étaient déjà versés
D’un chant initiatique à leurs tours manœuvrés
Fantasmes allégoriques sans cesse revisités
Blondeur moite entrelacée dans sa blancheur ivoire
Dans la tiédeur de ce mélange divinatoire
De tes mains douces caressée elle a encore mémoire
Ainsi inséré dans son être volutes jubilatoires
Souplesse des épidermes qui de si loin fait venir
L’un dans l’autre elle savait quel serait son avenir
Exacerbés les sens mouvements pour assouvir
Une tension une pulsion non lasse de retenir
Que nos corps ne se passent d’un tel raffinement
Que nous nous laissions prendre à cet acoquinement
Rassasions nous sans peine de ces allèchements
Et de nos appétits trouvions l’assouvissement
Ah doux amant si précis si adroit
Il serait bon de le refaire encore ne crois tu pas
Pour que toujours et davantage plaisir accroit
Et ce jusqu’à ce que jouissance foudroie
Lili